L' "Intendance" sur le site d'Issoudun

Le refroidissement nécessaire aux émetteurs est fourni via une station de pompage qui puise dans une rivière située en contre-bas du centre.

En face de la station de pompage, est situé un relais hertzien équipé d'un pylône de 50 m. Installé dans les années 60, il servait à acheminer la modulation aux émetteurs, bien qu'un câble, qui existait dès l'origine, soit toujours présent pour assurer un éventuel secours. Le relais hertzien étant à vue avec Allouis il servait également de passerelle vers ce site pour la diffusion de France Inter.

A proximité, une station électrique alimente la totalité des installations d'Issoudun. L'énergie est acheminée par deux lignes EDF THT en provenance du poste de Marmagne (qui alimente également Allouis). Elle est chargée de la transformation et de la répartition de l'énergie.

Le site d'Issoudun a aussi servi de "garage" aux camions des "Radio Vacances". Radio Vacances était une opération annuelle montée par France Inter, qui l'été, animait une série d'émissions dans différentes stations balnéaires françaises. Les stations temporaires émettaient en règle général un mois (juillet ou août) en ondes moyennes sur une longueur d'ondes propre. Les émetteurs (entre 1 et 4 kW) étaient installés dans des camions SG2 Saviem. Surmontés d'un mat télescopique, qui servait à supporter une antenne doublet 1/2 onde, les camions s'installaient à proximité d'un branchement EDF triphasé (380V). L'opération radio vacances pris fin à l'aube des années 70. Les véhicules étaient entretenus à Issoudun. Ils servirent ensuite à différentes opérations spéciales avant d'être démantelés. Les émetteurs de deux d'entre-eux sont conservés par l'ACHDR. L'un des camions connu un sort funeste (garé sous un feeder, il fut victime d'un incendie déclenché par l'induction du courant HF).

A côté du bâtiment " provisoire " qui abrita les premiers émetteurs OC en 1948, se dresse un petit bâtiment couvert en tuiles rouges, c'était à l'origine " la cabane aux chiens ", nommée ainsi du temps où des chiens de garde participaient à la surveillance du centre.