Les nouveaux centres d'émission

ALLOUIS

Envisagé en 1937 avec 4 émetteurs de 100 kW, le centre d'émission ondes courtes d'Allouis (tout comme l'émetteur grandes ondes), est mis en service juste avant la guerre en septembre 1939.


Le premier bâtiment d'Allouis (OC1), à la fin des années 90


Vue des des anciens bâtiments OC1 et OC2

Le premier bâtiment (OC1) construit, abrite un émetteur de 100 kW. Par la suite, entre 1941 et 1942 un deuxième bâtiment (OC2) est érigé.

Le centre OC 2 désaffecté et vendu par TDF
(utilisé actuellement par une entreprise de déménagement)

Une forêt de pylônes, anciens supports des feeders

Ci-contre, l'émetteur TRT de 4 kW qui a été mis en service à Allouis en juin 1962, émettant dans la bande des 75 m et plus précisément sur la fréquence de 3965 kHz, il restera en activité jusqu'en mars 1997.

A ses débuts, il était relié à une antenne doublet à réflecteur orienté vers l'Afrique du nord à 178°.

De nos jour cet émetteur a été conservé par l'ACHDR comme pièce de collection et est désormais entreposé dans l'ancienne salle d'émission du centre B d'Issoudun.


Le matériel d'émission a été fourni par la CFTH (Compagnie Française Thomson-Houston). Les émetteurs d'Allouis seront détruits à la libération par les Allemands.

ISSOUDUN

Alors que le centre ondes courtes d'Allouis était mis en service, le projet d'en construire un autre, à proximité d'Issoudun, dans l'Indre, était lancé avant la déclaration de la guerre.

Durant l'occupation, deux des trois bâtiments (appelés A, B et C) prévus ont été construits et les émetteurs livrés, mais finalement le centre ne sera opérationnel qu'après la libération. Le site d'émission, situé à l'ouest d'Issoudun, d'une superficie d'environ 300 ha, recouvre le territoire de trois communes : Saint Aoustrille, Saint Valentin et Neuvy-Pailloux.